lundi 8 octobre 2012

2012, l'année des premières fois

2012, c'est l'année des premières fois.

2012, c'est la première fois qu'un éditeur me commande une nouvelle pour une anthologie. Bien sûr, il n'y a pas d'engagement de sa part, mais c'est une véritable marque de confiance et une grande fierté d'être ainsi "convoqué". C'est motivant et en même temps un peu pétrifiant, cette demande et cette attente, c'est très différent de bricoler son petit texte dans son coin et d'écumer ensuite les appels à textes pour voir à quoi le petit dernier pourrait bien se frotter. Je croise les doigts pour que ça se concrétise car c'est une aventure dont j'aimerais vraiment faire partie.

2012, c'est ma première parution solo en numérique. Les poubelles pleurent aussi a pris vie sur liseuse, et la suite également (contre toute attente). Le numérique est une aventure à part, qui déchaîne bien des espoirs et des craintes dans le monde de l'édition. Bien malin celui qui prédira le destin des liseuses, des livres et des auteurs...

2012, c'est la première fois qu'un salon me contacte pour m'inviter. Bon, certes, j'ai un peu l'impression d'être maudit, parce que l'organisatrice n'a jamais reçu mon mail de confirmation et que, en plus de risquer d'être radié de la liste des invités, je passe auprès d'elle pour un goujat, un prétentieux, un type qui ne daigne même pas répondre quand on s'adresse à lui. Heureusement, ça a l'air de s'arranger. Plus d'infos bientôt.

2012, c'est peut-être bientôt la première fois que je ne serai jamais plus invité nulle part ^^

4 commentaires:

  1. La commande d'un texte par un éditeur, c'est une sorte de consécration.
    Toutes proportions gardées, ça remue les boyaux, non ?

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    1. Oui, absolument. C'est un peu comme gagner à la loterie sans avoir misé :) Ou, pour le moment, décrocher un ticket (gagnant/perdant ?) sans avoir joué. Et venant d'un éditeur avec qui je n'ai jamais parlé dans la vraie vie, que je ne connais que par "textes interposés" (ceux qu'il publie, ceux que j'écris), c'est d'autant plus gratifiant. Car il n'y a pas de soupçon de copinage, comme parfois avec les anthologies fermées.
      Tu sais qu'on te demande un texte juste parce qu'on apprécie ce que tu écris, et peu importe si tu es un ermite, un tordu, un gamin, un énarque, un grabataire ou un banquier.
      Ça donne envie de se défoncer pour être à la hauteur...

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    2. Merci Philippe ! Je vous tiendrai informés de la conclusion de cette affaire...

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