dimanche 14 octobre 2012

Coraline

Oui, je ne fais pas qu'écrire, je lis aussi. Pas mal de polar actuellement, mais je reviens parfois à mes premières amours, la SFFF, et en l’occurrence, le fantastique.

Neil Gaiman, on ne le présente plus, c'est l'auteur britannique de Neverwhere, Stardust, American Gods, Sandman...

Coraline est un conte, un livre pour enfant qui sait séduire aussi les adultes, à l'image de Stardust.

Coraline, c'est une petite fille qui n'aime rien tant qu'explorer, qui vient d'emménager dans une étrange et grande maison avec ses parents. Lesdits parents n'ayant pas tellement le temps de s'occuper d'elle, elle part à la découverte de ses nouveaux voisins et surtout, à l'assaut de la porte de la grande salle, qui s'ouvre sur un autre monde, le même mais en mieux, avec une autre mère et un autre père, plus disponibles, aux petits soins, et avec des boutons cousus à la place des yeux. Mais à tant rêver d'un monde meilleur, on en demeure prisonnier...

Ça se lit très bien, très vite. Des remarques sur le monde des adultes qui font mouche. Une écriture précise, économe, efficace. De l'humour, un chat qui parle, des âmes dans des billes, un caillou troué porte-bonheur. Des souris prescientes, aussi. On se laisse happer, avec Coraline, dans cet univers étrange qui est tellement mieux, mais tellement effrayant.

Alors, on pourra me rétorquer que c'est avant tout de la littérature jeunesse, voire enfantine, mais moi, je vois ça comme une novella (150 pages). Une histoire, un monde, un univers, le tout en deux soirs de lecture. Et pas besoin de huit tomes ou de cinq trilogies pour faire rêver, frissonner et sourire.

Et il paraît que Henry Selick en a fait un très beau film d'animation.

Le charme de Neil Gaiman opère encore, et je pense bientôt me laisser tenter par L'étrange vie de Nobody Owens...

Neil Gaiman est d'ailleurs invité aux Utopiales de Nantes du 7 au 12 novembre 2012. Pour ceux qui voudraient l'y croiser...

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