jeudi 5 mars 2015

L’Univers Littéraire Microcosmique : Relativité du temps éditorial 2, le retour


Je vous avais déjà conté dans ce billet mes précédentes aventures avec les rocambolesques éditions Chmurz* (*non, je ne suis toujours pas suffisamment débordant de rancœur pour les citer nommément).

Pour faire court, je leur ai soumis un texte en 2010, je n'ai toujours pas de réponse depuis ce temps-là.

Je vous rassure, le miracle n'a pas eu lieu : je n'ai pas eu de retour de leur part, dans la droite ligne de leurs performances professionnelles précédemment décrites, et pour en faire le rapide bilan je dirais donc :

1/ Les éditions Chmurz s'engagent à répondre dans un délai de 3 mois.

2/ Les éditions Chmurz ne m'ont toujours pas répondu au bout de... 5 ans.

Mais ce n'est pas tellement ce constat accablant de l'incompétence et du je-m'en-foutisme de Chmurz qui me pousse aujourd'hui à vous en reparler. Non, plus simplement, je suis retourné avec une certaine nostalgie sur leur site pour regarder où en étaient leurs publications, me disant que s'ils appliquaient l'extraordinaire sérieux que je leur connaissais à tous les auteurs, leur catalogue ne devait pas être très fourni.

Eh bien si. Et même très fourni. Pléthorique. Tout va bien pour Chmurz, merci pour eux. Ils ouvrent des collections, des grands noms sortent chez eux, et aussi et surtout... pas mal de potes à eux, évidemment. Des vieux de la vieille, des petits nouveaux, des retours en grâce... et j'en passe et des meilleurs.

Bon, ça, je vous dirais, ce n'est pas le sujet. Que les éditeurs, même microcosmiques comme en Imaginaire, cooptent des auteurs multicartes (directeurs de collection, bénévoles de conventions, éditeurs de fanzine, illustrateurs à leurs heures) et se publient entre copains, ce n'est pas nouveau, et ça ne fait plus hausser le moindre sourcil, à peine quelques épaules souffreteuses en hiver.

Non, le pire dans tout ça, je vais vous dire : c'est que les éditions Chmurz viennent de changer leurs conditions de soumission. Et, alors même que précédemment, l'envoi que j'ai réalisé il y a quasiment 5 ans, respectait à la lettre leurs exigences en tout genre... il est désormais, avec cette ultime pirouette, en-dehors des clous !

C'est pourquoi je classe cette fois ma correspondance enflammée avec les suprêmes éditions Chmurz dans le dossier Sans suite de ma messagerie, prélude à la Corbeille et au Néant.

Je me fendrais bien d'une ultime diatribe à leur encontre, mais je pense sincèrement que ce serait en pure perte. Les éditions Chmurz m'ont déjà prouvé à maintes reprises qu'ils étaient bien trop occupés pour respecter leurs propres procédures et que je ne méritais pas leur considération.

Je crois qu'au bout de 5 ans, j'ai enfin compris qu'eux ne méritaient pas la mienne.